Sur le rideau blanc qui cache la scène du Silo aux 2 000 spectateurs installés dans la salle, une série d’images bucoliques – le vent dans les arbres, la pluie, les fleurs – et, en transparence, les musiciens qui s’installent. Vanessa Paradis, tout sourire avec son look de diseuse de bonne aventure, nous emmène directement pour démarrer son show marseillais à « La plage », extrait de « Les Sources », son dernier album studio, passé inaperçu. Alors que commence « Mi amor », elle se rapproche de ses fans. « Bonsoir Marseille ! Je n’ai que de bons souvenirs ici. Merci d’être là », dit la chanteuse de sa voix douce avant d’enchaîner « L’incendie », puis « Kiev »
En fonction des tempos, elle remue les bras et danse, hypnotique et sensuelle, comme si elle était seule au monde. Elle attrape un tambourin pour « Marilyn et John », mais se laisse porter le plus souvent par ses musiciens. Il faut attendre « Pourtant » pour voir les spectateurs quitter leurs sièges et s’approcher de la scène. Alors qu’ils repartent vers leurs places respectives, « Joe le taxi » les fait définitivement rester debout. Après un medley digne d’une bande originale de comédie romantique, elle remercie ses musiciens et fait défiler ses tubes : « La Seine », « Tandem » et « Tu vois c’que j’vois ». Chaque seconde est un moment de délectation pour elle… et pour Marseille